4 - Relations personnelles

Quoi

Cas / Situations / Définitions

Qui

 

 

(liste non-exhaustive)

Responsable concerné

Documents, directives, …

Commentaires, informations

Autorité et attitude du responsable

Relation d'autorité: une bonne relation d'autorité avec un groupe d'enfants ou d'adolescents est la base pour mettre en place un cadre cohérent, des règles et des limites claires et adéquates dans une activité ou un camp.

Tous les responsables

 

Autorité du responsable: elle intervient dès lors que l'enfant lui est confié (délégation de l'autorité parentale). Avoir l'autorité c'est accepter sa mission d'être l'adulte dans le groupe. C'est être responsable et garant du cadre.

Différents types d'autorité: L'autorité implique d'adopter une conduite appropriée à la situation. Le responsable connaît différents types de conduite ou attitudes pédagogiques (directivité, manipulation, négociation, non-directivité, laisser-faire) et comprend les avantages et désavantages de ces méthodes.

Développer son autorité: Il est nécessaire d'apprendre à bien se connaître et de travailler au mieux son autorité, c'est à dire reconnaître les émotions qui sont en jeu dans la relation afin de les mettre de côté pour agir sur le problème posé. Savoir prendre le temps et du recul, se remettre en question, accepter ses limites sont des attitudes attendues du responsable.

Autorité positive: détenir l'autorité ne signifie pas abus de pouvoir, excès de contrôle, laisser-faire et punitions sans fondement. Une bonne relation d'autorité c'est accompagner avec bienveillance l'enfant, lui donner des repères clairs et sécurisants, être à l'écoute de ses besoins et le guider dans son développement personnel.

Participation des enfants et des jeunes: il faut favoriser la prise de parole de l'enfant et sa participation à la prise de décisions. Selon son âge et sa maturité il est important de tenir compte de ses avis et ses propositions afin de favoriser son développement personnel et son autonomie. L'adulte encourage ainsi la spontanéité, la créativité et l'expression de l'enfant et le développement de ses compétences

Intégration et gestion de la violence

Intégration de chacun : éviter d'exclusion d'un participant en faisant des activités coopératives et de cohésion. Rendre chacun attentif aux besoins de l'autre, à ses qualités (les mettre en avant en diversifiant les types d'activités).

Tous les responsables à tous les niveaux. Pour chaque activité, le responsable le mieux formé. Le CT/CM – CG pour activités de maîtrise

Il existe des cours JV ou Voilà qui développent ces sujets spécifiques. Voir également l'offre des CEMEA.

Il est aussi possible de demander à des intervenants externes spécialisés de venir faire une animation au sein de l'unité.

Il est possible de demander de l’aide à l’EC pour faire une médiation si la situation devient difficile à gérer pour le CG.

Accepter la différence / discrimination : quelle qu'elle soit, la différence de l'autre ne doit pas être sujet de moquerie ou d'exclusion. Pour éviter cela, il faut faire parler les enfants, discuter de leurs préjugés (racisme, homophobie, autres, etc..) et développer la tolérance de chacun au travers d'activités.

Violence verbale: les insultes et grossièretés ne doivent pas être banalisés. Elles sont le signe d'une mauvaise communication qui peut déclencher des confits. Les responsables donnent l'exemple et doivent communiquer avec respect entre eux et avec les enfants et les jeunes. Entre enfants, reprendre systématiquement les gros mots, les aider à dire, exprimer leurs besoins, sentiments, émotions autrement. Idem pour les jeunes, et veiller à ce qu'ils prennent conscience de l'impact de leurs mots sur l'autre, être attentif aux rapports de force dans le groupe (différence d'âge, leader, bouc émissaire). Développer leur sensibilité et la bienveillance.

Violence physique : elle n’est en aucun cas tolérée. Définir des règles de comportement claires dès le départ. Détecter si possible les tensions et conflits latents, discuter avec les personnes concernées. Ne pas laisser un cas impuni, ou l'ignorer. Il est important de discuter avec l'auteur et la victime de violence pour comprendre la situation, qu'ils s'écoutent mutuellement et chercher la réconciliation (médiation).

Gestion de la mixité

Intimité - sexualité

Espaces non-mixtes: définir des règles claires notamment la répartition des tentes ou chambres, des douches/WC ou même lors de la répartition des activités (garçons avec garçons - filles avec filles), veiller à ce que ces règles soient comprises de tous . 

La personne responsable de l'activité ou le CG

 

Prévention: faire un petit point prévention le premier jour du camp, définir le rôle des moniteurs. Veillez à ce que les règles soient respectées par les participants et par les moniteurs.

En cas d'acte d'ordre sexuel: le responsable peut consulter le chapitre 5 du QQO acte de mœurs et intégrité psychique.

Activités – coéducation

l faut autant promouvoir les activités mixtes, qui permettent les échanges d'expériences et les relations sociales entre filles et garçons, que des activités non-mixtes, qui permettent de développer ses besoins différents.

Attention aux stéréotypes et au sexisme: il n'y a pas d'activités plus féminines ou masculines. Soyez à l'écoute des besoins et des envies des enfants et des jeunes.

Abus et maltraitance

Selon l'art 26 Lpromin, obligation de dénoncer les cas de violences ou maltraitance ou de suspicion (physiques, psychiques, carence) envers un mineur par un tiers.

Le CM/CT même si ce n'est pas lui directement qui reçoit la confidence.

Le CG lorsqu'un de ses responsables lui soumet le problème.

Il est possible de demander de l’aide à l’EC pour aider à faire la démarche.

Alcool et autres substances nocives

Alcool

Possibilité d'organiser une séance de prévention pour les mineurs; plusieurs organismes proposent ce type de service

La personne responsable de l'activité ou le CG

 

Les mineurs doivent être avertis que la consommation d'alcool est interdite durant toutes les activités de l'ASVd. Information importante pour les participants plus âgés.

Les adultes doivent connaître et appliquer la réglementation en matière d'alcool de l'ASVd. Une charte de camp peut être établie s'agissant de la consommation d'alcool notamment pendant les soirées d'un camp.

En cas de consommation d'alcool, par des mineurs, pendant un camp ou une activité, les parents doivent être avertis dans tous les cas s’il y a consommation d’alcool fort. Pour la bière, le vin et le cidre, obligation d’avertir les parents si les jeunes ont moins de 16 ans.

Cigarettes

La vente de cigarettes est interdite aux mineurs. Tout comme pour l'alcool, le responsable d'une activité doit rendre attentif les mineurs et les majeurs aux règles établies en la matière.

En cas de consommation de cigarettes, par des participants, pendant un camp ou une activité, le responsable de l'activité doit leur ouvrir le dialogue avant d'appeler les parents. Ne pas créer des situations où le mineur serait après en conflit avec ses parents. Cependant il y a une obligation d’annoncer le cas aux parents si le jeune à moins de 16 ans.

Drogues

Les drogues sont considérées comme des substances illicites au sens de la LStup (loi sur les stupéfiants). Toute consommation doit être prohibée . 

En cas de consommation de drogue, le responsable peut consulter le chapitre 5 du QQO.

Photos et Internet

Lors d'une séance d'information pour un camp ou une activité spéciale, prendre le temps d'expliquer aux parents et aux participants l'utilisation des photos prises ainsi que les risques et dangers de publication sur les réseaux sociaux notamment Facebook.

La personne responsable de l'activité ou le CG

 

Faire une demande expresse dans le formulaire d'inscription à l'activité en soi ou alors même dans l’inscription aux scouts vous autorisant à utiliser les photos prises pendant le camp et/ou les activités. 

Toute divulgation de photos de mineurs et/ou majeurs sur le site internet du groupe notamment doit recueillir l'aval des personnes concernées.